Qui est le mystérieux compagnon de Rose Ameziane ?

D’une extrême discrétion en matière de vie privée, la « Grande Gueule » Rose Ameziane n’a jamais fait dans l’étalage de ses sentiments amoureux sur la place politico-médiatique.

Starifiée pour ses polémiques morandiniennes, le nom de son compagnon (ou conjoint) n’a jamais été divulgué par des canards Closeriens.

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On ignore donc si elle est mariée, ou si elle est à la tête d’une famille dite « versaillaise ».

En attendant, de nombreux « Amezianophiles » anonymes n’hésitent pas à clamer leur admiration sincère pour celle qui a prouvé qu’un plafond de verre restait brisable à coup de pic à glace.

Son parcours exemplaire prouve chaque jour que l’ascenseur social français n’est pas totalement en panne.

Et que derrière chaque volonté il y a un chemin à emprunter.

Malgré tout, les barrières à l’entrée restent d’abord et avant tout psychologiques.

Combien de lycéens banlieusards refusent par exemple d’intégrer les classes préparatoires aux grandes écoles par crainte de ne pas être au niveau ?

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Des dynasties capitalistiques comme celles des Lagardère, Arnault et autres Bettencourt prouvent que les élites tricolores ont la fâcheuse tendance à se consanguiniser.

Par exemple, la nomination d’un Edward Bouygues à la tête de l’Empire familial a vivement été critiquée par ceux qui affirment que la France est devenue une machine à se reproduire socialement…

Rose Ameziane
Émission RMC du 24 juin 2019 avec Rose Ameziane et Didier Giraud. (© Capture d’écran | Chaîne de RMC sur YouTube)

Et c’est dans ce scepticisme ambiant que Rose Ameziane, avec son « jeu de jambes » rhétorique, rallume la flamme de l’espoir ascensionnel.

Elle, dont les canines rayent le bitume des trottoirs parisiens, a prouvé qu’on peut venir de nul part et enjamber un certain nombre de remparts.

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Son patronyme, qui signifie « petit » en berbère, est aux antipodes de sa grandeur d’esprit.

Certains lui prêtent parfois des origines kabyles, car de nombreuses stars « Amezianesques », comme le Comte de Bouderbala ou Mohamed Améziane, portent le même nom de famille.

En effet, la Kabylie reste un vivier de talent inépuisable.

De Zinédine Zidane à Dany Boon en passant par Isabelle Adjani ou Édith Piaf, et sans oublier Éric Zemmour

Ces modèles de réussite prouvent qu’on peut s’élever dans le giron hexagonal avec une identité plurielle.

L’actuel Président (par intérim) du Rassemblement National, Jordan Bardella, dont le père est italien, a par exemple un ancêtre originaire d’une wilaya kabylo-algérienne.

La richesse des héritiers de Napoléon a toujours résidé dans sa pluralité et non dans sa consanguinité.

On peut naître Corse et gouverner un Empire.

Tout comme on peut venir d’un douar et avoir des rêves de gloire.

Au final, qu’importe l’origine sociale pourvu qu’on ait l’envie de s’élever ensemble.

Et non de se tirer collectivement vers le bas.

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