Kublai: l'ancien russien devenu mongolien
Russophone et russophile, Kublai est un YouTubeur qui a « fui le chancre » qu’est devenu l’Occident pour aller se réfugier sur la terre des Tsars.
Pas peu fier de sa nouvelle patrie, il a jusqu’à maintenant exhibé son « bonheur slavo-bouriate » à la face de la « droito-patriosphère » afin de promouvoir son programme fétiche: les Nouveaux Russiens.
Grâce à ce dernier, vous pouvez vous installer dans un pays où les traditions sont respectées sans risquer l’égorgement à chaque coin de rue.
C'est marrant j'avais posé cette question à Kublai à l'époque:
— zelenor (@zelenor2) October 4, 2022
"Tu veux la nationalité russe mais est ce que tu serai prêt à rester te battre pour ce pays le jour ou celui ci aura besoin de toi?"
Il n'avait rien répondu à l'époque, pas grave, on a la réponse aujourd'hui.
Enfin ça, c’était avant ladite « opération spéciale »…
Depuis le 24 février, son turbo-patriotisme a pris un sacré coup dans l’aile.
À tel point qu’il se vante désormais sur Telegram de ne pas être allé jusqu’au bout de sa démarche de naturalisation par prévoyance d’une mobilisation vers le front…
Et d’avoir vendu toutes ses possessions matérielles pour rejoindre la petite horde de citoyens russiens qui refusent de défendre leurs compatriotes du Donbass…
Imaginez si, en 14-18, les Poilus de Champagne et de Bretagne avaient refusé la conscription pour ne pas aller récupérer une Alsace-Lorraine tombée aux mains du voisin germanique ?
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Les patriotes 2.0 ne sont pour la plupart que des faux-monnayeurs.
Ils affichent un patriotisme frelaté en vitrine pour mieux faire les poches des plus crédules en arrière-boutique.
Kublai, avec Daniel Conversano et Jean-Marie Corda, fait partie de cette cohorte de petits boutiquiers de la crypto-complosphère.
Nomades et individualistes, ils ne font que jouir de leur pouvoir d’achat occidental (qu’ils disent tant mépriser) dans des pays dits du « Second World ».
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La couardise de ce trentenaire sans enfants est symptomatique de notre époque où la jouissance individuelle prime sur la grandeur collective d’une nation.
Sa russophilie de façade n’était qu’un spectacle pour droitards désœuvrés…
Car en amour comme en patriotisme, les actes priment toujours sur les paroles.
Romain Gary, un francophile d’origine mongolo-tatare, a mis sa peau sur la table pour libérer la France occupée.
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Kublai, un européen attalien post-moderne, a préféré opter pour la fuite à Varennes…
Il est l’archétype occidental du consommateur-jouisseur pour qui le matériel primera toujours sur le spirituel.
Son départ en autocar a au moins eu le mérite de vider le peuple russe de son mauvais sang.