Gérard Fauré jeune: les photos révélées !
Mais à quoi pouvait bien ressembler Gérard Fauré, le Dealer du Tout-Paris, dans les années 50 ?
Plus jeune, plus élancé, et aussi moins cocaïné…
Ce fils d’une princesse berbère marocaine et du médecin personnel de Sa Majesté Mohammed V a connu une vie digne d’un roman Jules Vernien.
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Une matière inépuisable dans laquelle il pioche pour pondre des tomes à la chaîne.
Et dans le dernier en date, L’éducation d’un voyou, publié aux éditions du Nouveau Monde, il révèle ses premiers pas dans la voyoucratie française.
Une séquence de vie qui semble intéresser de nombreux internautes sur la toile.
Comment Gérard Fauré, dealer du tout-Paris, a-t-Il pu rencontrer autant de stars ? « Le nez à oreille » répond celui qui publie un livre sur le sujet #MorandiniLive pic.twitter.com/CTAOZFNWBr
— Morandini Live (@morandini_live) November 6, 2018
Il est donc temps de percer le mystère qui entoure les premières années de sa vie.
De comprendre enfin les mécanismes qui l’ont poussés à devenir le « prince de la cocaïne ».
À une époque où les élites parisiennes raffolaient de cette poudreuse latino-américaine.
Gérard Fauré jeune: un « moitié-moitié » discriminé par des petites têtes blondes aux yeux bleus
Né à Fès, au Maroc, en 1946, le futur « prince de la coke » a passé les deux premières décennies de sa vie dans le royaume chérifien.
D’abord sous occupation coloniale française, avant de devenir indépendante, la monarchie marocaine a été le berceau du petit Gérard.
Scolarisé à l’école française, il a été entouré quasi-exclusivement de Français naturalisés originaires des pays de l’est.
Ces derniers, d’ethnie slave, n’hésitaient pas à se moquer de ses origines Imazighen.
En effet, son père, Jean Fauré, sous-directeur de l’OMS, avait épousé une jeune princesse berbère marocaine, de la tribu touareg des Aït Baha.
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Affublé du substantif de « moitié-moitié », il était victime du racisme anti-maghrébin de ces petites têtes blondes importées d’Europe centrale.
Blessé par ces discriminations à répétition, il n’hésitait pas à cogner en retour pour laver son honneur.
Si ses camarades de classe avaient fait preuve de miséricorde chrétienne à son égard, peut-être qu’il n’aurait pas embrassé un sacerdoce de voyou.
Catholique de naissance, il n’était pas pour autant du genre à tendre l’autre joue…
Du moins, ça n’était pas dans son caractère berbère.
Ses débuts dans la voyoucratie: le crépuscule de son innocence
Et c’est en 1971, à l’âge de 25 ans, qu’il découvre LE produit qui fera sa fortune.
Amant caché de Fatéma Oufkir, la femme du général marocain Mohamed Oufkir, il est initié par cette dernière aux turpitudes offertes par la cocaïne (ou « C17H21NO4 »).
Fou amoureux de cette notable de la société marocaine d’antan, il en consomme plus que de raison malgré ses réticences initiales.
Son mari, surnommé le « cocu geignard », finit par découvrir cette liaison adultérine, et prend en otage son rival pour faire chanter son père, le Docteur Jean Fauré, afin de lui soutirer des informations classées secrètes sur la famille royale.
Parvenant à s’extraire de ses griffes, il finit par quitter le Royaume pour ne pas devenir le « gibier » des services de police chérifiens.
Et c’est probablement l’assassinat de son père, par empoisonnement, qui a véritablement déclenché sa fuite en avant « voyoucratique ».
Il devient alors le fournisseur en poudreuse des grandes stars de France et de Navarre.
Sa clientèle la plus juteuse, la plus rentable, se trouvait au pied des ministères et non sous le pont de Saint-Nazaire.
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Par exemple, il n’hésitait pas à se déguiser en « travelo du bois » pour fournir directement le journaliste Jean-Edern Hallier…
Combinant la ruse et la brutalité, il manœuvrait avec intelligence pour passer sous les radars des force de l’ordre.
Mais cela n’a malheureusement pas suffi, puisqu’il est pincé en 1986 dans une opération « coup de filet à Paris ».
Son nom apparaît alors en une du Parisien, et sa défense devant les tribunaux était assurée par un certain Éric DM… Actuellement Garde des Sceaux sous la présidence de Monsieur Macron.
Depuis, il a troqué son costume de dealer contre celui de réinformateur.
À chaque interview, il fournit des doses, non pas de stupéfiants, mais de « pilules rouges ».
Il réinforme les Français, au comportement parfois moutonnier, sur les abus carnassiers de leurs élites qui se délitent à coup de coïts.