Hafsa Askar, la scandaleuse: de l'UNEF aux "bouts de bois" de Notre-Dame de Paris

Rarement une vice-présidente de l’UNEF n’aura autant fait criarder la sulfureuse « fachosphère ».

L’étudiante Hafsa Askar est – à n’en pas douter – une Marianne des temps post-modernes.

Scandaleuse sur la forme, « disruptive » sur le fond, elle incarne l’avant-garde d’une jeunesse encore invisibilisée sur la scène politico-médiatique.

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Celle qui a le feu au ventre mais qui n’a pas droit à la lumière d’une élite qui pratique abusivement l’entre-soi.

Pourtant, cela n’empêche pas des milliers d’internautes « Askariophiles » de se pencher sur son parcours pour le moins atypique.

« Femme scandale » par excellence sur les réseaux sociaux (et associaux), elle n’a eu de cesse de multiplier les outrances pour mieux capter l’attention du grand public.

Déjà, en novembre 2015, elle clamait publiquement son ras-le-bolisme des « blancs » sur Twitter.

Faisait-elle alors allusion aux royalistes orléanistes ou bien à leurs adversaires légitimistes ?

Nul ne le sait…

En 2017, elle partageait même son envie de les « gazer ».

Un républicanisme anti-royaliste qui témoigne de son attachement profond aux institutions de la Vème République.

Pur produit du creuset méritocratique à la française, les quolibets des pro-restaurationistes lui glissent dessus comme sur les ailes d’un canard.

À l’instar d’un Bonaparte, elle n’hésitera probablement pas à multiplier les « 13 vendémiaire » pour sauver la République des complotistes réfractaires.

Et si Notre-Dame brûle, après tout, ne s’agit-il pas là que de petits « bouts de bois », fruits d’un « délire de petits blancs » ?

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Saint-Louis peut donc se retourner dans sa tombe…

La France vient là d’épouser sa nouvelle Jeanne d’Arc « voilée ».

Une « fellagha » cocardée plus intrépide qu’une Lalla Fatma N’Soumer.

Alors certes, son prénom n’est pas conforme à l’esprit de la loi napoléonienne du 1er avril 1803, chère au berbère patriote Éric Zemmour.   

Mais la France blanche et catholique de Joséphine de Beauharnais est désormais un concept évanescent.

Ce pays s’est aujourd’hui enrichi des chérubins de ses anciennes colonies.

Il est donc temps de leur laisser la place au lieu de les reléguer dans les coulisses de l’Histoire.

Pour l’heure, il n’existe aucune fiche Wikipédia, ou de profil LinkedIn, pour résumer son beau parcours.

Mais nul doute qu’à force de semer des graines de concorde, elle finira par récolter la miséricorde qu’elle mérite amplement.