Les origines "cachées" d'Éric Zemmour

Contrairement à leur fils, les parents d’Éric Zemmour ne sont pas nés en France métropolitaine.

Berbères depuis plusieurs millénaires, les ancêtres du « grand Z » ont subi les invasions Omeyyades du VIIème siècle ap. J.-C avant de vivre en dhimmis durant plusieurs siècles.

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Issus de la minorité juive séfarade, ils ont longuement cohabité avec les musulmans sunnites d’Algérie avant de choisir la France comme terre d’accueil.

Roger Zemmour, le père, et Lucette Lévy, la mère, sont le fruit de cette histoire collective.

Une histoire qui chaque mois intéresse des centaines d’internautes Zemmourologues qui veulent tout savoir sur l’auteur du Suicide français.

Il est donc temps de lever le voile sur leurs origines.

Car ils ne sont certainement pas étrangers aux opinions de celui qui considère que la France n’a pas dit son dernier mot.

La vraie signification de « Zemmour » en berbère

Et si le nom de famille du candidat Zemmour ne respectait pas vraiment l’esprit de la loi napoléonienne du 1er avril 1803 ?

Cette dernière, abrogée en 1993 par les socialistes, visait à encadrer l’attribution des prénoms en France.

Un forgeron ardéchois du XIXème siècle ne pouvait pas, par exemple, appeler sa fille « Hapsatou » si il le souhaitait.

Il devait plutôt choisir entre Marie, Isabelle ou Clarisse.

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Or il se trouve que l’actuel candidat aux présidentielles de 2022 a hérité d’un patronyme qui n’est en rien issu des terroirs de France et de Navarre.

En effet, ce nom vient du terme « azemmur », signifiant « olivier » en berbère.

Samia Ghali, l’actuel adjointe au maire de Marseille, n’a pas manqué de le lui rappeler sur les plateaux de France 2, lors de l’émission Elysée 2022, diffusée le 9 décembre 2021.

Dorénavant, si vous voulez vous la jouer berbérophone en société, vous devrez non plus dire huile d’olive mais plutôt « huile de Zemmour ».

D’ailleurs, dans une optique de francisation patronymique, le candidat du parti de la Reconquête ne devrait-il pas plutôt s’appeler « Éric Olivier » ?

Rien ne l’y oblige depuis le début des années 90.

Mais peut-être serait-ce un moyen pour lui de couper définitivement avec ses racines nord-africaines.

En Kabylie, dans l’actuelle Algérie, il existe par exemple une ville qui s’appelle « Zemmouri » dans la wilaya de Boumerdès.

Tout comme il y a le village de Bordj Zemoura dans la wilaya de Bordj Bou Arreridj.

Il existe même des rumeurs sur le net qui affirment que l’ancien polémiste aurait des origines marocaines.

Ces dernières ne sont peut-être pas infondées dans la mesure où les Aït Zemmour constituent une confédération berbère regroupant dix tribus zénètes dans la région du Moyen-Atlas.

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Dans l’actuel Sahara occidental, revendiqué par Sa Majesté Mohammed VI, il existe même un village qui s’appelle Gueltat Zemmour.

La grande famille Zemmour est donc une vaste communauté de berbères sans frontières.

Roger Zemmour: un berbère francisé qui a réussi son assimilation

« Dis-moi qui est ton père et je dirai quel homme tu es devenu. »

Cet adage populaire pourrait résumer à la perfection la personnalité actuelle du « grand Z ».

Fils d’un certain « Liaou Léon », Roger Haïm Zemmour est un berbère séfarade, francisé depuis une génération, qui a choisi la France par amour.

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Fuyant le brasier algérien, en pleine guerre indépendantiste, il a débarqué à Montreuil dans les années 1950, dans l’actuel Seine Saint-Denis (ou « 9-3 »), pour exercer le métier d’ambulancier.

Exigeant avec ses deux fils, n’hésitant pas à les corriger à coup de ceinturon, il a voulu élever ses propres enfants dans un cadre rigoureusement patriotique.

La ceinture de mon père était toujours posée sur la table.

À la maison, il était interdit de communiquer en arabe, en tamazigh, ou en hébreu.

Son frère, Jean-Luc, et sa mère, Lucette, ne parlaient que français dans l’intimité du foyer.

Et n’est-ce pas là, le secret d’une assimilation réussie ?

Lucette Lévy: une mère qui a transmis à son fils l’amour de la France

Les femmes ont toujours joué un rôle central dans la construction du « Z ».

Et sa mère, Lucette Lévy, a été une figure marquante de son existence. 

Elle lui a même appris « à devenir un homme » selon ses dires. 

Selon sa bonne amie, Isabelle Balkany, elle lui a donné « beaucoup d’amour » et « un peu d’égocentrisme ».  

Piédestalisé au point d’être considéré comme un « demi-dieu » par cette dernière… 

C’est donc un pilier majeur de sa construction personnelle.

Et même si il reste discret sur sa vie privée, il ne manque pas de lui rendre hommage lorsque l’occasion se présente.