Daniel Conversano est-il devenu le Drucker de la "dissidosphère" ?

Et si le Zemmourophile Daniel Conversano ne s’était pas un peu « Druckerisé » au fil des années ?

Le fondateur du mouvement métapolitique des Braves est un homme qui s’est assagi à mesure qu’il a soufflé les bougies.

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On ne reconnaît plus le punk de la « dissidosphère » qu’il a pu être dans les années 2010.

Est-ce au contact de « Madame Conversana » qu’il a fait une croix sur sa « furia » ?

Ou bien la « France-Intérisation » de ses contenus n’est-elle pas une nouvelle stratégie éditoriale pour attirer un public moins immature ?

Ces multiples questions quasi-existentielles agitent les « Conversanophiles » depuis plusieurs mois.

Sur Telegram ou sur Twitter, le métapoliticien d’origine italienne continue de soutenir bec et ongle l’ex-candidat Éric Zemmour, malgré son Ðiện Biên Phủ électoral.

Le compagnon de Sarah Knafo est en train de vivre sa traversée du désert sur son Saint-Hélène germanopratin.

Mais dans la brume des lendemains de défaite, il reste bien quelques « Caulaincourts » en guise de roue de secours.

Et l’auteur de Désole Jean-Pierre voit en lui une possible candidature en 2027 (ou « Z0Z7 »), avec, pourquoi pas, une victoire austerlitzienne du camp national.

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C’est dans les moments de déroute qu’on distingue les soutiens opportunistes qui s’en vont des camarades loyalistes qui resteront.

La « Conversanosphère » continue encore de graviter autour de la « Zemmourosphère », sans pour autant s’aveugler bêtement.

Le 10 avril dernier, la ligne ultra-poutino-conservatrice de l’auteur du Suicide français n’a pesé que 7% des suffrages.

Le Villierisme exacerbé est donc une stratégie électorale perdante.

Le leader metapoliticien des Braves propose donc de « pivoter » vers le modèle social danois qui propose une forme de libertarianisme au niveau des mœurs tout en fermant les frontières aux allochtones non-européens.

Daniel Conversano Zemmour Telegram
(© Capture d’écran | Chaîne de Daniel Conversano sur YouTube)

Homme à femmes qui s’assume sur les réseaux sociaux (et associaux), il explique aussi que le visage de « rat » du Président de la Reconquête a probablement pu rebuter un électorat plus féminin qui juge davantage sur l’emballage que sur l’enrobage.

Malheur à celui qui a l’allure d’un Balladur…

Il vaut mieux avoir le visage d’un Alain Delon avec le cerveau tactique d’un Napoléon.

Le « grand Z » n’avait malheureusement que cette dernière qualité dans sa cartouchière…

Et encore, un Bonaparte en 2022 aurait probablement travesti sa pensée pour devenir locataire de l’Élysée.

Il faut donc suivre la sagesse conversanienne.

Car elle pourrait bien être gagnante au cours des élections qui viennent.

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