Alain Soral jeune: les photos révélées !

Mais à quoi peut bien ressembler Alain Bonnet (dit Alain Soral) avec des cheveux ? 

Plus jeune, plus souple, moins chauve, moins soralien (peut-être). 

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Celui qui est interdit sur tous les plateaux de France et de Navarre a eu une vie avant son militantisme politique.  

D’élève autodidacte à dragueur de rue avant de publier des ouvrages à succès, le frère de l’actrice Agnès Soral a connu plusieurs vies avant de devenir l’ennemi public numéro 1 de la bien-pensance.

« Excommunicado » sur YouTube, ses deux chaînes ERTV ont depuis été invisibilisées sur le net.

Pourtant, cela n’empêche pas des centaines d’internautes « Soralophiles » de porter un intérêt pour la jeunesse de l’auteur de Comprendre l’Empire.

Bordel Alain Soral jeune on dirait vraiment @NormanDesVideos. lol pic.twitter.com/0yft9y9nDA

— Gaëtan Masson ಠ︵ಠ (@gaetanm_) November 11, 2014

Il est donc temps de lever le voile sur les « années BIAFINE » du fondateur d’E&R. 

De savoir enfin à quoi il ressemblait lorsqu’il était encore un jeune homme. 

La jeunesse d’Alain Soral

D’origine savoyarde, Alain Bonnet naît à la fin des années 1950, dans une France qui se reconstruit. 

Issu de la petite classe moyenne, son père est un notaire qui emménage dans les années 1960 à Meudon-la-Forêt.   

Toute sa famille savoyarde le suit, et c’est en périphérie de la capitale qu’il passe toute son enfance.

Une période douloureuse de sa vie avec un climat familial toxique, accompagnée d’une série de monstruosités dont il est la victime. 

Sa sœur a même qualifié son géniteur de « pervers narcissique« , n’hésitant pas à battre ses propres enfants et à les humilier.

Ce dernier sera finalement incarcéré en 1973, en Suisse, pour escroquerie.

Toute la petite famille, déclassée socialement, se retrouve à Grenoble dans des cités HLM. 

Le jeune Alain, déstabilisé par autant de violence, ne termine même pas sa scolarité et se lance dans le grand bain parisien en 1976 sans un sou en poche.

Pour survivre économiquement dans la marmite parisienne, il multiplie les petits boulots sur des chantiers.

Lumpenprolétaire dans l’âme, il mène un style de vie « provo-punk », où il parvient malgré tout à faire des études aux Beaux-Arts et à l’EHSS.   

Autodidacte, il avale des bibliothèques entières.

Son appétit pour la philosophie et l’histoire forge son assisse intellectuelle.

En plus de travailler ses qualités physiques en s’initiant à la boxe française.

Et c’est en s’essayant à la peinture qu’il s’affuble lui-même d’un nouveau substantif.

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En effet, alors qu’il entame une carrière dans la peinture avec le groupe En avant comme avant, il signe ses œuvres avec l’acronyme ABS pour Alain Bonnet Soral.   

Une légende était née.

Et c’est par le biais de sa sœur, Agnès Marielle Christine Bonnet, connue sous le nom de scène Agnès Soral, qui partage l’affiche avec Coluche dans Tchao Pantin, qu’il est introduit dans le monde du spectacle parisien.     

Il a ses habitudes aux Bains-Douches ou au Palace, et rencontre Alexandre Pasche et Éric Walter avec qui il écrira Les Mouvements de mode expliqués aux parents, son premier grand succès littéraire.

Par la suite, il animera des émissions de mode sur FR3 où il exposera des looks contemporains.

Sa carrière est lancée, il peut enfin sortir de la marginalité dans laquelle il se trouvait enlisée.

Les photos de sa vie avant E&R

De cette époque « underground », il reste quelques clichés qui témoignent de cette transformation. 

Sur la photo ci-dessus, on le voit d’abord enfant, avec un polo classique.

Puis sur la partie droite, on peut observer l’artiste en devenir de 24 ans avec un nœud papillon.

Une image qui est extraite de son premier livre, Les mouvements de Modes – expliqués aux parents.

Par la suite, à mesure qu’il vieillira, sa calvitie se formera.

Au point qu’il en devienne chauve dans les années 1990.  

Sur la photo ci-dessous, on le voit dans la trentaine avec Yann Moix et Marc-Edouard Nabe.

L’un des deux écrivains le traira en mettant à l’index son antisémitisme.   

Qui sont les « fils spirituels » du soralisme ?

Aujourd’hui dans la soixantaine, Alain Soral, qui a plusieurs décennies de militantisme derrière lui, peut se vanter d’avoir fait des « enfants ».

Du moins, sur le plan idéologique. 

Un pan entier des « crypto-dissidents » de droite se sont nourris de ses écrits.

Si le racialiste Daniel Conversano revendique aujourd’hui sa différence avec la ligne d’E&R, il a pendant des années été abreuvé de contenus soraliens. 

Sur l’émission de Dieudonné M’Bala M’Bala, Niveau Zéro, il se prend même une volée de bois vert dans la figure.   

Probablement le symptôme d’une rupture générationnelle entre Soral et ses disciples.