Isabelle Doutreluigne: qui fut la première épouse de BHL ?
Mais à quoi peut bien ressembler Isabelle Doutreluigne – la toute première épouse de l’écrivain et philosophe Bernard Henri-Lévy ?
Décédée en 2004, elle est la mère du premier enfant de ce dernier, Justine Lévy.
Elle avait 19 ans en mai 68.
32 quand François Mitterrand est arrivé à l’Élysée.
Et 55 lorsqu’elle a rendu son dernier souffle.
Si aujourd’hui aucune fiche Wikipédia n’existe pour résumer toute sa biographie, cela n’empêche pas des milliers d’internautes curieux de s’intéresser de près à son parcours de vie.
Isabelle Doutreluigne. http://t.co/qzBgnua7
— Bernard-Henri Lévy (@BHL) November 24, 2012
Il est donc temps de vous révéler l’histoire cette femme qui ne manque pas de mystères.
Car elle est celle qui a durablement marqué la personnalité de l’actuel compagnon d’Arielle Dombasle.
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Marié depuis 1993 à l’actrice Arielle Dombasle, Bernard-Henri Lévy a connu plusieurs femmes dans sa vie.
Certains connaissent l’éditrice et publicitaire Sylvie Bouscasse, qu’il a épousé en mai 1980, mais rares sont ceux qui ont entendu parler de l’existence du mannequin Isabelle Doutreluigne.
Il faut dire que cette dernière n’a jamais été mise en avant par le philosophe continental.
Elle était même presque « cachée » au grand public, du fait de ses frasques à répétition.
Isabelle Doutreluigne. In memoriam. Voir Instagram. pic.twitter.com/9LZAuKzx4c
— Bernard-Henri Lévy (@BHL) December 17, 2015
Héroïnomane, elle n’hésitait pas à commettre des cambriolages pour financer les doses qu’elle s’injectait quotidiennement dans les veines.
Cette vie semi-délinquante, remplie de drogues dures et de délits en tout genre, l’a même conduite en prison durant de longs mois.
Perdant, au passage, la garde de sa fille unique, Justine Lévy, fruit d’un mariage qui n’aura duré que deux petits mois…
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L’influence qu’elle a eue sur sa « mauvaise fille », Justine Lévy
Cette dernière, née le 4 septembre 1974, s’est alors construite toute sa vie par contagion mimétique.
Mimétisant autant le père que la mère, elle a gardé de cette dernière des névroses qui l’ont suivies durant toute sa vie d’adulte.
Elle n’hésitait pas, par exemple, à « voler des choses pour elle dans les magasins », allant jusqu’à dévaliser la garde-robe de sa belle-mère pour habiller sa maman de robes de grands couturiers.
Coutumière des séjours en cure de désintoxication, elle a « hérité » de ses addictions aux drogues les plus dures.
La littérature a donc été, pour cette fille unique, un moyen d’exorciser ses vieux démons maternels.
En trempant la plume dans ses plaies névrotiques, elle a choisi l’auto-guérison plutôt que l’auto-lamentation.
« Mauvaise fille », roman publié en 2009 aux éditions Stock, lui a permis de planter les cloues sur le cercueil de ses fantômes du passé.
Elle y relate notamment, dans sa recherche du temps confus, des anecdotes de cette mère « à l’ouest » selon ses dires.
On est parti à Kuala Lumpur, avec elle, sa meilleure amie, qui était sa maîtresse aussi. On faisait de l’auto-stop. C’était très hippie comme mode de vie.
Dans Café Picouly, une émission sur France 5 qui n’existe plus depuis 2011, elle se confesse sans complexe sur ce pygmalion dont elle est la créature.
Trop absente en tant que mère, et trop marquante en tant que femme.
Cet ouvrage est une thérapie qui lui a permis de définitivement tourner la page.
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Décédée d’un cancer le 17 avril 2004
Et c’est la maladie qui a probablement permis de rapprocher, et donc de réconcilier, les deux femmes.
Atteinte d’un cancer incurable, elle a, au cours de sa convalescence, tenté de s’expliquer avec sa fille sur son existence.
Un bilan absolument nécessaire après tant d’années de galère.
Une errance existentielle qui a trouvé son point final sur un lit d’hôpital.
Et c’est au cours de cette période que la fille, mariée à un certain Patrick Mille, a choisi de donner la vie pour la toute première fois.
Quand la petite Suzanne a lâché son premier cri, sa grand-mère maternelle, Isabelle, a rendu son dernier souffle.
Et n’est-ce pas là le cycle même de la vie ?
Quand quelqu’un ou quelque-chose meurt, quelqu’un ou quelque-chose naît ailleurs.
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